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Avant Nietzsche, Schopenhauer (1788-1860) est connu pour sa critique radicale de l’idéalisme allemand (Kant, Schelling, Fichte, mais surtout Hegel). Il est vrai qu’il ne se remit pas d’un échec retentissant face au « professeur Hegel » : ayant tenté de présenter un cours à l’université de Berlin pour faire concurrence à ce dernier, il fut « laminé », les étudiants préférant écouter l’auteur de la Phénoménologie de l’Esprit… Schopenhauer, qui était depuis toujours d’un caractère difficile, comme le prouvent ses démêlés avec sa mère , en conçut un vif ressentiment, qui ne le quitta plus tout au long d’une existence solitaire, taciturne et misanthrope. Il connut pourtant dans les dernières années de sa vie une réelle célébrité. Sa réputation de penseur original tient surtout à son principal ouvrage, Le monde comme volonté et comme représentation. Il y affirme la force de la volonté comme vouloir-vivre, contre le monde représenté comme nécessité et fatalité. Mais cette volonté est en même temps la source de nos souffrances, et il convient donc d’entrer autant que faire se peut dans la loi de la nécessité, ce qui évitera bien des souffrances. Schopenhauer adhère ainsi à certaines conceptions du bouddhisme tel qu’on se le représentait au XIX° siècle.

L'Art de l'insulte
Conseil de lecture
 

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