Ce numéro qui fait suite au précédent (n° 193, juin 2012), mais en se focalisant sur « le moment RGPP », traite de l’institutionnalisation contemporaine du rôle des cabinets de conseil dans ce qu’il est convenu d’appeler « la réforme de l’État » et s’interroge sur la
« fusion des élites » qui en est corrélative. Un lieu comme le « club des acteurs de la modernisation » donne à voir l’intrication croissante entre des fractions de la haute fonction publique et des cabinets de consultants privés. D’autres études de cas s’attachent au rôle qui revient à l’expertise privée en matière de politiques hospitalières ou dans la réforme de services publics.