On connait le nombre de boursiers, pas celui des étudiants précaires. Un tiers des étudiants serait aujourd’hui en insécurité alimentaire, mais personne n’est en mesure de recenser précisément cette précarité. Ce décalage nous a sauté aux yeux pendant le confinement, en découvrant les files d’attente de ces jeunes ayant besoin d’un colis alimentaire. Les images ont ému car cette situation est indigne de notre République et du sort que nous souhaitons réserver à notre jeunesse. Et rien n’est réglé.