Skip to main content
 

La Craie

«Dans Richerenches déserte il regarde Clémence, et elle l'éblouit.» Nous sommes dans la Drôme, il est midi, il fait chaud, et l'amour de Clémence et de Jean est extrême : ils se quittent, pour que rien ne vieillisse, et pour que la peur de l'un cesse de peser sur l'autre.

Jean, hébété et solitaire, rencontre Eva Weiden. Il l'a croisée dans une gare, il la retrouve, et leur amour est extrême.

Peut-on aimer deux femmes ainsi, dans la lumière crayeuse de l'été, dans l'immobilité de la chaleur? L'une qui est là, l'autre qui n'y est plus? Jean n'a plus qu'Eva pour se ressouvenir de Clémence.

Alors c'est Eva qui parle; elle prend en main le récit. Ainsi, quand Jean évoque une «hésitation» à laquelle il avait donné le nom de «Clémence», Eva lui dit: «Ton hésitation c'était moi.» Et quand Eva, durant cet interminable mois d'août, note ses rêves pour les raconter, chaque matin, à Jean, c'est encore elle qui lui dira: «Clémence a quitté son sommeil pour venir hanter le mien.»

Le récit ne pourra s'achever qu'avec la mort de Zef, le témoin de toujours de la vie de Jean, à l'hôpital. Zef, devenu aphasique, trace, pour Jean seul, quelques mots à la craie sur une ardoise.

Au fond, il n'y a qu'une question ici : le désamour fou est-il possible?

Littérature française
Romans
Fiction et Cie
Date de parution 28/08/1996
12.70 € TTC
112 pages
EAN 9782020297899
Disponible en version numérique
E-Pub
8.99 € TTC
EAN 9782021065091
Vous aimerez aussi
 

Envoyer par mail

envoyer
Fermer

Envoyer par mail

Partage correctement effectué. Fermer
Fermer

Se connecter à son espace pro

s’inscrire à l’espace pro

CAPTCHA This question is for testing whether or not you are a human visitor and to prevent automated spam submissions.
12 + 7 =
Solve this simple math problem and enter the result. E.g. for 1+3, enter 4.
Fermer
Votre inscription a bien été enregistrée. Fermer
Merci, votre inscription a bien été enregistrée.
Fermer