Paru le 03/04/2014

Elle s’appelle Niña. C’est un chat de gouttière, d’origine espagnole. À l’intérieur d’une copropriété parisienne, elle jouit d’une belle liberté, faisant régulièrement sa sieste chez les amis voisins. La cour est son quartier. Tout est harmonie.

Et puis, un jour, une boule fait son apparition. On n’y prête qu’une attention discrète, rien de grave. Mais bientôt la maladie est diagnostiquée. C’est l’entrée dans un long tunnel d’un an, dont l’issue sera la mort, annoncée, repoussée, refoulée autant que possible.

Chacun, dans la famille, fait son deuil. Pour la mère, cela prend la forme de l’écriture, en un journal qui accompagne l’animal aimé vers sa disparition.

Un récit tendre mais sans pathos, qui nous dit ce qu’est la fin d’une vie, avec ses souffrances et ses étapes où l’on abandonne chaque fois un peu plus d’espoir.


Karine Miermont a longtemps travaillé dans l’audiovisuel. L’Année du chat est son premier livre.

Un extrait

« Ça commence par l’automne, la fin, la chute. Les feuilles tombent, voilà sans doute pourquoi les Anglais ont appelé cette saison fall. Je regarde depuis plusieurs semaines, des mois, mon chat tomber lui aussi, comme une feuille qui n’est plus alimentée par la sève de son arbre et qui perd sa couleur, sa tenue, sa forme et d’abord se transforme en se racornissant, en séchant, devenant jaune, orange, marron, puis tombe. »

Littérature française
Récits/Chroniques
Collection : Fiction et Cie
Format : Broché
Pages : 144
EAN : 9782021174144 15.00 € TTC
Disponible en version numérique
Format : E-Pub
10.99 € TTC
EAN : 9782021174168

Les avis de lecture...

Art Press Jacques Henric

L'Année du chat

L'Express Baptiste Liger

L'Année du chat

RTL Bernard Lehut

L'Année du chat

Le Monde des Livres Florence Bouchy

L'Année du chat

Le Figaro Benoît Duteurtre

L'Année du chat

Ainsi, ce texte, parlant d'un chat, ne nous éloigne pas de l'humanité mais nous invite à réfléchir sur notre condition de mortels.
natalitvine 16/11/2014

« Forte intensité, inédite, inattendue et inespérée dès les premières pages. Une intensité portée notamment par l'empathie, l'affection inconditionnelle et le respect pour Nina, d'autant plus puissants ... » Lire plus

mimipinson 14/05/2014

« Il s'appelait Zorro. D'un SDF au doux regard d'émeraude, au naseau qui coule, et au poil rêche, j'avais réussi à faire un aristo bobo, au regard aussi doux, et au ronron qui était ma joie, même au mil... » Lire plus