Ils en parlent

Libraires, journalistes, chroniqueurs, lectrices et lecteurs, retrouvez des avis parus dans la presse, sur les sites de vos librairies préférées et sur Babelio à propos des ouvrages publiés aux Editions du Seuil.

Avis

Auteurs

Le Figaro Magazine - Philippe Blanchet
« "Un univers provincial décrit avec justesse, apportant une voix original à un rural noir cruel et poignant." »
Le Soir - Jean-Marie Wynants
« À travers l’enquête sur le meurtre d’une jeune fille dans un petit village breton, Mathilde Beaussault raconte tout un monde, ses secrets, ses haines et ses émotions cachées. »
RTBF - Michel Dufranne
« Une vraie claque, un rural noir impeccable. »
Avantages - Isabelle Bourgeois
« Style incisif, maîtrise absolue de l’intrigue, Mathilde Beaussault livre un polar social de très haut vol. Talent à suivre! »
Le Maine Libre - Jean-Paul Guéry
« La riche écriture et le style délicat de Mathilde Beaussault magnifient l’ambiance âpre et étouffante de cette intrigue criminelle que n’aurait pas reniée Simenon. »
Ouest France - Fabien Jouatel
« Originaire de Bretagne, Mathilde Beaussault livre un récit brut, sans concession, et décrit d’une très belle plume l’ambiance rurale. »
Livres Hebdo - Jean-Luc Manet
« Situant son intrigue dans une campagne en proie aux rivalités et aux ragots, Mathilde Beaussault livre un premier roman noir accompli. [...] Du thème classique de la ruralité en vase clos, Mathilde Beaussault tire la sève d'un premier roman à la fois simple et assuré, limpide et bien construit.  »
Michel69004 - Babelio
« Genre : rural noir atypique - Je ne sais pas trop. Pourquoi celui-là en particulier, c'est une drôle de question. J'imagine que le service de presse a fait le job, il y a plein de bonnes critiques,... » Lire plus
Tititoche - Babelio
« Un village quelque part en Bretagne comme il en existe des milliers en France. Des hommes et des femmes vivant dans un entre-soi en chien de faïence. Marie, belle couche toi là de 17 ans à la mauvai... » Lire plus
4bis - Babelio
« Je donne dans le sordide ces derniers jours. L'été circulaire hier, les Saules aujourd'hui. du bas-fond populeux ou bouseux, des histoires de filles-mères et de taiseux. Au coeur de la Bretagne ce... » Lire plus
charlottelyet - Babelio
« L'atmosphère est posée tout de suite...et on n'a qu'une envie: avancer dans l'intrigue ! J'ai adoré ce 1er roman, pas habituée aux polars, c'est suite aux différents avis et publications que j'ai cou... » Lire plus
Sansan83300 - Babelio
« Aimez vous les petits villages où il se passe toujours quelque chose ? A Basse et Haute Motte les habitants vont se réveiller avec une macabre découverte, Marie, une adolescente retrouvée morte au bor... » Lire plus
titiseb77 - Babelio
« Je suis passée pas loin du coup de coeur avec ce roman que j'ai reçu grâce à une masse critique privilège. Nous sommes dans un patelin breton dans les années 70, 80 environ, le corps de Marie, fille ... » Lire plus
AudreyT - Babelio
« Au coeur des fermes du hameau, les mots sont rares. On ouvre la bouche quand on a quelque chose d'important à dire. Il n'en va pas de même pour faire naître les rumeurs. Marie et Marguerite sont bien p... » Lire plus
Mamicha27 - Babelio
« Un premier roman noir, rural... Et autant vous le dire dès le départ, une réussite! Si vous cherchez un polar avec de l'action et des rebondissements, passez votre chemin !! Par contre si vous aimez ... » Lire plus
LesChroniquesDuPolar - Babelio
« Avec ce premier roman, l'autrice nous plonge dans une atmosphère sombre et oppressante où la mort brutale de Marie vient bouleverser une communauté tout entière. Le cadre, à la fois ouvert et suff... » Lire plus
Stelphique - Babelio
« 🌳Chronique 🌳 « Les saules pleureurs qui bordent la rivière offrent un berceau silencieux à Marie, dix-sept ans, pour quelques heures encore. » Le silence est-il le problème ou l... » Lire plus
LeMondeDeMarie - Babelio
« Un roman sombre, glauque en pleine campagne. Lorsque le bas, la misère, s'oppose au haut, ceux qui ont l'argent. Lorsqu'en bas, ils triment à la sueur de leur front pour survivre et qu'en haut, ils dé... » Lire plus
gruz - Babelio
« Souvent les premiers romans sont les plus vrais, parce que leurs auteurs y insufflent beaucoup d'eux-mêmes. C'est le cas avec Les saules de Mathilde Beaussault. L'autrice a largement puisé dans son... » Lire plus
VALENTYNE - Babelio
« Roman noir - Bretagne, Tout commence avec la joie de Marie, 17 ans, qui se réjouit d'être enceinte et de retrouver bientôt son amoureux… Elle sera retrouvée deux jours après, morte dans un ruisseau. ... » Lire plus
prune42 - Babelio
« La jeune Marie, 17 ans, fille du pharmacien du village, est retrouvée morte étranglée au bord de la rivière. Marguerite, 10 ans, une fillette simplette de paysans rustres, a vu le corps mais son père ... » Lire plus
Kirzy - Babelio
« Dans le prologue, Marie, jeune fille de 17ans, se prépare pour un rendez-vous amoureux, un peu de rouge à lèvres mais trop car « il » trouve ça « un peu pute », un chemisier blanc sagement déboutonné... » Lire plus
Cindy13 - Babelio
« Marie, dix-sept ans, semble paisible cachée par les saules pleureurs, au bord de la rivière. Ce que démentent les marques sombres sur son cou. Une communauté ébranlée, surtout Marguerite, une petite f... » Lire plus
Kittiwake - Babelio
« La coulée et ses saules pleureurs évoquent le charme désuet des paysages ruraux d'autrefois. Et pourtant c'est là que l'on découvre le corps de Marie, une jeune fille pour qui les fées n'avaient pas ... » Lire plus
Erveine - Babelio
« Les Saules. Rien à redire. Enfin si, il est très bon ce livre ; premier livre de Mathilde Beaussault. Ça se passe dans la coulée, un lieu-dit de Bretagne et c'est là que se termine le parcours de Mar... » Lire plus
jpguery - Babelio
« Du haut de ses dix-sept ans, Marie, la fille du pharmacien était un peu trop délurée pour ce village du fin-fond de la Bretagne et la découverte de son petit corps sans vie au bord de la rivière n'a... » Lire plus
anniefrance - Babelio
« un premier roman époustouflant; je ne vais pas encore raconter l'histoire: d'autres l'ont fait avant et très bien.Le prologue est assez éclairant à ceci près qu'on ne le comprend que tardivement...Prè... » Lire plus
BillDOE - Babelio
« Se lancer dans la lecture du premier roman d'un auteur ne se fait pas sans une certaine appréhension, celle de tomber sur une oeuvre sans originalité, voir médiocre. Ici c'est tout l'inverse. Premier r... » Lire plus
Les_Lectures_du_Maki - Babelio
« Les Saules, premier roman de Mathilde Beaussault, est aussi l'endroit où l'on retrouve, sous leur feuillage, le corps de Marie, la fille du pharmacien du village, étranglée et cachée au fond du vallon... » Lire plus
Natalivre - Babelio
« Un premier roman prometteur Marie, la fille des pharmaciens du village, une adolescente plutôt dévergondée, est retrouvée morte près de la rivière. Des marques de strangulation sur son cou ne laiss... » Lire plus
jeunejane - Babelio
« Dans un village breton séparé entre agriculteurs et écologistes plus bourgeois vit Marie 17 ans, fille du pharmacien et de sa femme, un couple désuni. Elle aime se faire remarquer par les hommes. D... » Lire plus
Booksemie - Babelio
« Au coeur d'une rivière entourée de peupliers et de saules pleureurs, le corps d'une adolescente brise le lourd silence des lieux. Marie, dix-sept ans, étranglée et abandonnée à la légère houle de cet... » Lire plus
zouips - Babelio
« Nous sommes en Bretagne dans un petit hameau constitué de la haute Motte et de la Basse Motte. Tout est déjà là, les notables et les familles aisées et de classe moyenne habitent la Haute Motte tandis... » Lire plus
angelita.manchado - Babelio
« Les saules de Mathilde Beaussault, présentation Marie se prépare pour un rendez-vous. Elle lui obéit toujours. Elle a couché avec beaucoup d'hommes, surtout pour se rebeller contre ses parents. Elle ... » Lire plus
christinebeausson - Babelio
« Une masse critique proposant un roman d'une auteure encore inconnue. Un livre dont la couverture sombre est juste éclairée par la lumière des saules. Un livre sombre qui nous parle d'une zone rurale... » Lire plus
Nathalit22 - Babelio
« ^^^ Un rendez vous excitant qui ne se passe pas comme prévu . Les saules pleureurs et les peupliers silencieux qui oscillent sous le vent cinglant … le décor est planté !. La p'tite Marie , au bord... » Lire plus
Rainette35 - Babelio
« Ce premier livre de Mathilde Beaussault est une belle découverte. Une écriture fine et intelligente qui ne se perd pas en détours redondants ; un rythme enlevé. Tout est ciselé, les éléments concerna... » Lire plus
janessane - Babelio
« Pour un premier roman, c'est une vraie réussite. Mathilde Beaussault maitrise à la perfection l'art de la description. Elle nous plonge au plus près des protagonistes dans un milieu très rural dont n... » Lire plus
cecilestmartin - Babelio
« Remarquable roman, reçu dans le cadre d'une Masse critique, que j'ai lu quasiment d'une traite, cueillie notamment par des dialogues d'une belle authenticité et un personnage solaire : la petite Margu... » Lire plus

Sarabandes X - Corentin Durand

Livres Hebdo - Olivier Mony
« "Un grand roman - et celui-ci en est un, immense -, c'est toujours beaucoup plus qu'une histoire, beaucoup plus qu'un roman. Là, c'est un opéra noir, une rumination vers le ciel. C'est "Les damnés" de Visconti revu par Genet. [...] Dès ce deuxième livre, Corentin Durand confirme qu'il est sans conteste l'un des plus grands stylistes de ce temps." »
Le Figaro Magazine - Elisabeth Barillé
« "Cousue de phrases parfaites, de métaphores fulgurantes, d'un lyrisme sensible, [cette] ode à "la jeunesse qui va, vit et périt" agence de fascinants labyrinthes de miroirs." »
clesbibliofeel - Babelio
« Sur le bandeau, un cinéaste, caméra à l'épaule, traverse un cours d'eau boueux... Nous sommes en 1951-53 au Vietnam, puis alternativement en 1971-73 et 2017-18. Soixante-dix ans entre Saïgon et Paris.... » Lire plus
Matatoune - Babelio
« Son second roman, Sarabandes X, Corentin Durand le consacre à raconter le milieu « artistique » des années 70, s'inspirant de figures réelles, pour livrer un roman fourmillant de situations témoignant... » Lire plus
Heval - Babelio
« Le livre surfe sur la vague de l'Histoire qui rejette, sur le présent, ses écumes. C'est un jeune homme qui, au décès de son vieux père, découvre un peu de son passé. La guerre d'Indochine, ses produc... » Lire plus
Tasska - Babelio
« Comme dans son premier roman, ce jeune auteur fascine par sa capacité à restituer des lieux (précédemment la Costa Brava et ici l'Indochine), des époques (les années 50, 70...), une galerie de personn... » Lire plus

Cui-Cui - Juliet Drouar

Télérama - Stéphane Ehles
« TTT. La vie au collège. Un monde entre Miel Pops et Chocapic, mais où la classe, "c'est “1,2, 3 soleil!” version SM". Un monde dont les habitants sont des ados "comme les oiseaux avant l'orage, accroché-e-s en guirlande sur le même câble électrique"; le narrateur, qui pourrait tout aussi bien être une narratrice ; ses copines; sa soeur; sa mère et son père. Un type qui met la "boule dans l'estomac" quand on l'entend monter l'escalier vers les chambres... La planète sur laquelle nous invite Juliet Drouar est un brin déroutante, mais fait de son premier roman un intrigant objet littéraire, stimulant à bien des égards. Son style, d'abord, excelle à épouser la langue, le ton et les références des ados ("wo tema les ch'veux bleus, c'est La Vie d'Adèle", "genre si une meuf s'habille comme un bonhomme", "je paranoïe", etc.), avec la fidélité mais aussi le recul de ses 38 ans. Il installe ensuite l'inclusivité dans l'écriture comme dans la fiction. Le genre du narrateur-rice est fluctuant du début à la fin et l'écriture inclusive coule assez naturellement dans le fil du récit ("nous voilà toustes en tas devant la salle 29", "iels arrivent à la queue leu leu dans un silence de mort"). Enfin, Juliet Drouar parvient à faire de son expertise de terrain la pâte de son roman. Art-thérapeute, militant queer et chercheur à propos des questions de domination de genre et d'âge, il bâtit une fiction solide sur des sujets hautement inflammables, à faire hurler les anti-woke. Qu'il aborde les droits des mineur-e-s en imaginant une élection présidentielle fictive (le 15 mai 2027 !) à laquelle participent les collégiens ou qu'il montre la difficulté de parler et de recevoir la parole concernant l'inceste, son propos vise toujours juste. »
L'Obs - Elisabeth Philippe
« « Cui-Cui », c'est le titre trompeusement léger du premier roman de Juliet Drouar et c'est aussi le nom de guerre que se donne son personnage principal. Ses parents, ses profs, ses amies, tout le monde parle de « Cui-Cui » en disant elle, mais l'ado de 13 ans préfère se genrer au masculin.Juliet Drouar s'est déjà fait remarquer avec « Sortir de l'hétérosexualité » (Binge) et l'ouvrage collectif « la Culture de l'inceste » (Seuil). « Cui-Cui » prolonge sa réflexion sur les violences sexuelles et transpose son propos dans la France de 2027. Spoiler: c'est la même qu'aujourd'hui en un peu pire. Les mineurs ont le droit de vote, mais ne sont toujours pas écoutés, et « Cui-Cui » ne sait pas à qui confier ce qu'il endure. II se mure dans un silence anxieux face à Madame Gisèle, sa prof pleine de bonne volonté mais démunie, et il n'ose pas s'ouvrir à Leïla, qu'il aime en secret. Son corps fragile, couvert d'eczéma, parle pour lui.Comment dire la peur qui le transperce quand il entend les pas de son père dans l'escalier ? Comment raconter le sentiment de dissociation qu'il éprouve ? II ne trouve pas les mots. Pourtant, il a une voix unique, mélange d'argot désuet (« zieuter », « zigotos ») et d'anglicismes contemporains. Une sorte de « Zazie dans le métro » queer. A travers « Cui-Cui », ce sont tous les enfants victimes d'abus qui nous parlent dans ce texte bouleversant, tendre et politique. D'utilité publique. »
Marie Claire - Thomas Jean
« C'est la langue, dans ce premier roman, qui d'abord stimule : écriture inclusive, verlan, anglicismes, abréviation, argots multiples, références pop, tout ça crépite jouissivement et se télescope avec une précision balistique. Une langue au service de ce qu'il y a de plus sombre, le-la narrateur-ice ado, qui se pense au masculin mais que son entourage genre au féminin, subissant des abus de la part de son père. En guise d'échappées, Cui-Cui - c'est le prénom que le personnage se choisit - se passionne pour le militantisme pro-mineur-es, lesquel-les, dans cette France de 2027, ont d'ailleurs le droit de vote. Éloge de la fugue et du collectif face aux toxicités familiales.Avec, aussi, des pages aux délicatesses infinies sur cette ligne floue qui, à l'adolescence, départage l'amitié des désirs. Juliet Drouar, penseur trans et queer, a des essais remarqués à son actif, comme Sortir de l'hétérosexualité ou La Culture de l'inceste, codirigé avec Iris Brey. Ces champs de recherche, Cui-Cui les agrège, ce qui, à cette fiction de rébellion, infuse une singulière densité. »
Libération - Thomas Stélandre
« "Un premier roman joueur et frondeur." »
Doc29 - Babelio
« A 13 ans, Cui-Cui , c'est le blaze qu'iel s'est donné. En effet, Cui-Cui se pense masculin, alors que son entourage la genre au féminin, s'intéresse à la politique depuis que les mineur.es ont le droi... » Lire plus
Prawn - Babelio
« Oui, c'est un roman dérangeant, déstabilisant. Oui, la langue des ados est difficile à saisir au début (pour avoir écouté des groupes de collégien.nes dans le métro sans rien piger à ce qu'iels disai... » Lire plus
Les Inrocks - Pauline Le Gall
« Découvrez “Carcoma”, le phénomène horrifique féministe venu d’Espagne. On se réjouit de la traduction française du premier roman de l’autrice Layla Martínez, qui a rencontré un grand succès dans son pays en 2021.Une grand-mère et sa petite-fille partagent une vieille maison, un “tas de briques et de crasse” où l’on “n’hérite pas de bagues en or ni de draps brodés à ses initiales”, mais de “quelques lits et du ressentiment”. Dans ce premier roman troublant, Layla Martínez alterne les monologues intérieurs de ces deux personnages et retrace l’histoire de quatre générations de femmes, et de la famille riche et maltraitante pour qui elles ont tour à tour travaillé.Ce qui commence comme une variation sur le thème de la maison hantée mute rapidement en un roman féministe plein de rage sur les traumatismes d’un pays – les riches dînent volontiers avec Franco – et sur les inégalités sociales qui continuent à prospérer dans une Europe capitaliste.Ce qu’il y a de plus effrayant dans le roman, ce ne sont pas les murmures des esprits, mais bien les comportements des privilégié·es que l’autrice madrilène décrit avec une énergie vengeresse, un mélange de poésie et d’argot, et un humour très noir.Avec Carcoma, Martínez s’inscrit dans la lignée de ces écrivaines hispanophones – Mariana Enríquez a salué ce premier roman plein de “tension” – qui ont parfaitement compris la pertinence de la littérature fantastique et gothique pour raconter la violence du monde dans lequel nous vivons. »
Télérama - Caroline Pernes
« Sur fond d'une étrange disparition, en Espagne, horreur et injustices sociales se mêlent. Acéré, troublant. TTT[...] La sinistre maison constitue, dans la tradition de la littérature horrifique, le décor principale de Carcoma, ensorcelant conte gothique et premier roman de l'autrice espagnole Layla Martínez. Quatre générations de femmes anonymes s'y sont succédé - aucune n'a réussi à s'en échapper. L'enfer y est domestique, et la rancoeur cultivée jusqu'à la nausée : "il n'y a de toute manière pas grand-chose d'autre à faire que ruminer la rage qu'on a au ventre". C'est la malédiction du carcoma, vrillette dont les larves pourrissent le bois de l'intérieur, synonyme, dans un espagnol familier, de l'angoisse. Maniant une prose ciselée, l'autrice livre un récit incisif et déstabilisant, où les formules résonnent souvent comme des sortilèges. À mesure que l'histoire se déploie, les contours de l'horreur se précisent. [...] L'horreur est le ciment social. C'est le village sclérosé par les inégalités de classe, la société empoisonnée par la brutalité des hommes. Dans ce théâtre claustrophobique, les cadavres, réels et métaphoriques, s'accumulent, et l'interrogation devient politique : jusqu'à quand peut-on se laisser gangrener par la rage ? La revanche peut-elle réparer l'histoire, briser le cycle du ressentiment ? [...] Reste, comme ces femmes maudites, à pactiser avec la haine pour l'apprivoiser. Piéger l'ennemi dans les murs de nos chambres pour enfin trouver le sommeil, là où nous pourrions, à chaque instant, déplacer une brique et le regarder pourrir.  »
Le Monde des livres - François Angelier
« Avec Carcoma, Layla Martínez signe un roman social noir et grinçant dont l'âme est une demeure hantée. [...] Récit de la guerre des sexes (sortilèges féminins contre brutalité virile) et de la guerre des classes (paysannerie, bourgeoisie locale et urbaine se heurtant jusqu'à l'embrasement), ce roman social est aussi un conte noir. Un texte rongé de mots en mots par l'éponyme carcoma, terme espagnol désignant à la fois un ver à bois et l'action vrillante d'une angoisse qui sans cesse vous dévore. [...] Adoubé par la romancière argentine Mariana Enriquez, qui y voit un "cauchemar lucide et terrifiant", Carcoma tient de Goya et de Buñuel, empruntant à l'un la noirceur panique de ses feux de haine, sabbats et rondes de sorcières, héritant du second, par la puissance dramatique de ses voix et la vision conflictuelle des rapports de classe, le goût d'une révolte libertaire, sourde, grinçante et effrénée.  »
Le Matricule des Anges - Isabelle Gugnon
« "Carcoma est un voyage permanent dans le passé de deux femmes, mais aussi de leurs ancêtres [...] avec une écriture à priori très simple, mais où chaque ligne a son importance et contribue à la résolution d'un puzzle. Layla Martinez a choisi le genre fantastique pour dénoncer l'aspect terrifiant de l'exploitation des pauvres par les classes aisées, mais aussi des femmes par les hommes, et s'inscrit dans la droite lignée d'écrivaines hispanophones contemporaines telles que Mariana Enriquez, Samanta Schweblin, Mónica Ojeda..." »
Aderu - Babelio
« Wow wow wow, quel style ! Une petite pépite que ce Carcoma. Dans la campagne espagnole, l'histoire d'une lignée de femmes mises à la marge et de la maison qu'elles habitent... Ah, il y a aussi toutes... » Lire plus
read_to_be_wild - Babelio
« « À compter de la nuit où elle avait bouché l'ouverture de la chambre secrète, ma mère comprit qu'elle était possédée par les ombres. Elle ne les entendait plus seulement derrière les rideaux ou les p... » Lire plus
Anna_Gramme - Babelio
« Dès les premières pages, on saisit la violence dans laquelle va nous plonger ce court mais intense récit de Layla Martinez. Une plume singulière qui jette les mots sur le papier, sans fioriture, droit... » Lire plus
JeanMichel11430 - Babelio
« En premier lieu merci aux éditions du Seuil et Babelio de m'avoir permis de découvrir l'autrice Layla Martinez dans le cadre de l'opération Masse Critique. Une belle rencontre par ailleurs, puisque l'... » Lire plus
Solitudelitteraire - Babelio
« Incipit Quand j'ai franchi le seuil, la maison s'est jeté sur moi. C'est toujours pareil avec ce tas de briques et de crasse. Il se rue sur tout ceux qui passent la porte et leur tord les boyaux jusq... » Lire plus
Krissie78 - Babelio
« Quel étrange roman, entre fantastique et réel, entre gothique et XXIe siècle. Dans un village reculé d'Espagne, pas très loin de Madrid, deux femmes vivent dans une maison où règnent les ombres et ... » Lire plus
Flo_herisson - Babelio
« « Dans cette maison on n'hérite pas de bagues en or, ni de draps brodés à ses initiales, non, ici les morts nous laissent des lits et du ressentiment » La « carcoma », cette rancoeur qui ronge inlassab... » Lire plus
joellebooks - Babelio
« Dans ce roman on pourrait presque dire que la maison est le personnage principal, car elle est vivante, tremble, réagit aux situations vécues par ses occupants. Mais les deux narratrices ont bien plus... » Lire plus
LeMondeDeMarie - Babelio
« Un roman qui se lit d'une traite tant il nous envoute et nous captive. Une histoire, parfois troublante, basée sur des faits réels. L'occasion pour l'autrice d'écrire sur la vie de sa famille. De ... » Lire plus
Lililaluize - Babelio
« Carcoma, c'est le ver à bois, la préoccupation qui ronge, abreuvant chaque page de ce roman, chaque interstice du corps, des entrailles, des âmes, des poutres aux murs de cette maison maudite. C'est a... » Lire plus
aliasdam - Babelio
« Fille and grand-mère vivent dans une maison en périphérie du village. Mal aimées and mal perçues par la communauté, les deux femmes se vouent une passion d'amour-haine intense. Et comment en aurait-il pu ... » Lire plus
Lesmotsdelivrent - Babelio
« Dans les récits de fiction, les maisons hantées ne se contentent jamais de faire simplement partie du décor : elles sont des lieux de mémoire, des labyrinthes émotionnels et parfois même des entités v... » Lire plus
Laveze - Babelio
« Carcoma de Layla Martinez Quand elle rentre à la maison, au fond du village, sa haine est palpable et la maison grince. Cette dernière semble habitée uniquement par sa grand mère, sa mère n'est plu... » Lire plus
VirginieDoucet - Babelio
« La littérature espagnole est bien souvent surprenante et novatrice. Elle a un goût d'exotisme proximal: c'est comme chez nous mais c'est quand même tout autre chose en même temps. J'ai souvent été sai... » Lire plus
visages - Babelio
« Quelle est la part de vérité et celle de fiction dans cette histoire ? Quelle est la part de symbolisme et celle de realisme ? Difficile pour moi de le savoir et j'ai aimé être dans cet entre deux. L... » Lire plus
HordeDuContrevent - Babelio
« Les livres sur les maisons sont nombreux tant elles stimulent les imaginaires. Elles peuvent en effet garder en leur sein à la fois des moments familiaux mémorables et lumineux mais aussi de sombres s... » Lire plus
CFanny014 - Babelio
« Coup de coeur pour ce roman surprenant et puissant qui scrute l'âme de plusieurs générations de femmes enferrées dans la haine, leur haine des autres, la haine qu'on leur envoie.De l'arrière- grand-mè... » Lire plus