Un jour Vassilis s’aperçoit qu’il a oublié le mot « clarinette ». Il voit des clarinettes partout. Mais le mot ne revient pas, ni en français, sa langue d’adoption, ni en grec, sa langue natale. Pourquoi perd-on la mémoire ?
À Paris, son éditeur qui est aussi son plus ancien et cher ami a un cancer. Il le veille. La maladie progresse. Les souvenirs affluent, émouvants et cocasses.
À Athènes aussi la crise mine la société. Le racisme se répand dans la ville autrefois si accueillante aux métèques. Voici pourtant une jeune fille nommée Orthodoxie qui anime l’équipe de football des SDF, et Lilie, qui, à cent un ans, tricote des pull-overs pour les enfants défavorisés.
Au Parthénon, les Anciens ont élevé un autel à l’oubli. On écrit toujours sur des absences, n’est-ce pas ? L’oeil vif, la plume rapide, Vassilis Alexakis a quelque chose du funambule sur son fil.
« "Lire Alexakis, avais je écrit en guise de critique du premier mot, c'est prendre le thé avec un vieux savant." (ou plutôt fumer une clope, car Alexakis, contrairement a moi, fumait, mais c'est moins ... » Lire plus
« Vassilis Alexakis La clarinette roman Seuil ( 351 pages - 21) Peut-on oublier un mot de sa langue maternelle ou de sa langue d'adoption ? Oui, dira l'auteur, qui, en a fait l'expérience. Il ... » Lire plus
« C'est un livre d'amitié, amitié qui lie le narrateur, auteur grec francophone, et son éditeur qui est aussi son ami. Ce sont aussi ses allers-retours entre Paris et Athènes dans la Grèce sinistrée par... » Lire plus
« "Par moments les deux drames, le tien et celui de la Grèce, ne faisaient qu'un dans mon esprit : ta chambre à l'hôpital Saint-Joseph était une cellule de prison où on avait enfermé mon pays pour cause... » Lire plus
« Vassilis Alexakis (auteur franco-grec) écrit pour ne pas oublier son ami éditeur Jean-Marc Roberts; il écrit aussi pour essayer de comprendre la crise grecque et tente d'analyser les raisons de cette ... » Lire plus