Paru le 04/04/2025

C’est la fin de l’été, à l’heure des maillots retirés. Depuis une terrasse surplombant la mer, Élisabeth Olliéric évoque les vêtements qui ont accompagné sa vie, et nous renvoie au souvenir des habits qui ont façonné la nôtre. Elle boit un Gin & Tonic à base de Monkey 47 en compagnie de Nicola Carati, héros du film italien Nos meilleures années, parce que, au Bar de la Sirène il est permis de rêver.

Littérature française
Récits/Chroniques
Collection : Le Bar de la sirène
Format : Broché
Pages : 96
EAN : 9782021587814 14.00 € TTC
Disponible en version numérique
Format : E-Pub
9.99 € TTC
EAN : 9782021587821

Les avis de lecture...

ELLE Olivia de Lamberterie

La Profondeur de l'apparence

En ces années 1970 et provinciales où grandit l'autrice, les grandes personnes ne parlaient pas des choses importantes aux petites personnes. Son père fait une dépression, mais chut, ça ne se dit pas. Comme à ses cousines, on achète à la fil lette un manteau rouge à double boutonnage, d'un beau lainage épais. Une vraie leçon de choses de la vie que ce vêtement :

« Comme une armure qui vous tient, vous aide quelquefois à crâner parce qu'on ne veut surtout pas de la pitié des autres. Dès lors, il y a eu la possibilité d'un style auquel se raccrocher. »

Dans ce premier ouvrage, délicat et sensible, Elisabeth Olliéric se souvient des vêtements qui ont habillé sa vie ou l'ont obsédée, comme la collection Cacharel automne-hiver 1976, photographiée par Sarah Moon. Elles étaient nombreuses les adolescentes à rêver devant ces robes en Liberty, une traversée des apparences pour dévoiler les sentiments cachés derrière le tissu. Ainsi sa robe de mariée est trop courte et ne semble pas être celle de ses rêves, normal pour une jeune fille dont on n'a jamais cultivé les désirs, seulement la capacité à résister au malheur. Des années après, rompue parla séparation, elle la jettera. Heureusement, il y a les vêtements bouées de secours, le col roulé noir, les chemises volées aux hommes, les robes folles que l'autrice endosse comme des rôles. « Qu'allons-nous choisir de dévoiler ou nous retenir de montrer ? » telle est la question posée par Elisabeth Olliéric. Mine de rien, elle dévoile beaucoup de ses chagrins, évoque la canadienne de son frère aimé, mort très jeune, pour dire son chagrin sans fin. Chacun retrouvera un peu de soi dans ce livre miroir qui ne manque jamais d'élégance des sentiments. 

Libération

La Profondeur de l'apparence

"Elisabeth Olliéric, avec élégance et sobriété, se souvient des émotions qu'elle a associées aux vêtements. [...] Un livre concis, ravissant et intelligent, qui inaugure la nouvelle collection des éditions du Seuil, "Le Bar de la Sirène"."

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