Revenu au Japon « s’initier aux formes du théâtre classique », le narrateur, qui se cache à demi dans un entrelacs de « il » et de « je », cherche une clef intime, de l’ordre de la reconnaissance et de la transmission.
La quête du secret du Nô le plonge dans la réalité déchirée, paroxystique, du Japon moderne, en même temps qu’à travers les êtres et les lieux il rencontre la magie déroutante d’une tradition inchangée.
« Il avait retrouvé le spectacle sous toutes ses formes, avec pour théâtres une variété innombrable de scènes, en lieu fermé ou en plein air, et il avait été frappé de voir que le spectacle trouvait toujours des prolongements insoupçonnés dans la vie, dans la rue, et que les liens qui tissaient le passé au présent étaient plus solides qu’il ne l’avait imaginé. »
Les rituels, les masques dissimulent et dévoilent à la fois le « visage originel » d’un peuple, énigmatiquement pétri de violence et de sérénité.