Paru le 18/08/2011

Dans un petit village sarde, la vieille couturière, Tzia Bonaria, accueille chez elle Maria, « cédée » bien volontiers par une veuve d’humbles origines. Elle offrira à sa « fille d’âme » son métier et des études, choix audacieux pour une femme dans cette Sardaigne des années cinquante.

Maria grandit entourée de soins et de tendresse; mais certains aspects de la vie de Tzia Bonaria la troublent, en particulier ses mystérieuses absences nocturnes. Elle ignore en effet que la vieille couturière est, pour tous ses concitoyens, l’ accabadora, la « dernière mère ». Le jour où ce secret lui sera dévoilé, sa vie sera définitivement bouleversée et il faudra bien des années pour que la « fille d'âme » arrive enfin à pardonner à sa mère adoptive.

Dans une langue poétique et essentielle, Michela Murgia décrit les plis et replis les plus intimes du rapport très singulier unissant la vieille Tzia Bonaria et la jeune Maria, dans une Sardaigne atemporelle, aux us et coutumes fascinants.




Michela Murgia est née à Cabras en 1972. En 2006, elle a publié Il mondo deve sapere, le journal tragicomique d'un mois de travail dans un call center (dont Paolo Virzì a tiré un film). Avec Accabadora, traduit en quinze langues, elle a obtenu le prix Campiello 2010.


Traduit de l'italien par Nathalie Bauer

Littérature étrangère
Romans
Collection : Cadre vert
Format : Broché
Pages : 216
EAN : 9782021025071 17.20 € TTC
Disponible en version numérique
Format : E-Pub
6.49 € TTC
EAN : 9782021121070

Les avis de lecture...

Grazia Marguerite Baux

Accabadora

Une petite merveille de roman, nourri d'une belle simplicité, d'un peu de folklore et de beaucoup de caractère.n
Le Monde des livres Catherine Simon

Accabadora

Une perle venue d'Italie.
VABO1 15/04/2024

« Grace à ce livre, qui a obtenu le prix des libraires en 2011, je découvre cette autrice italienne, sarde plus précisément, laquelle est malheureusement décédée au cours de  l'été 2023. Ce livre nous... » Lire plus

mondedegaia 05/11/2023

« Une belle peinture de la vie dans la Sardaigne rurale de la première moitié du XXeme siècle. Une belle exposition à l'entrelacement de la vie et la mort. Un récit "féministe" dans le sens où il célèb... » Lire plus

perucasevecchje 20/06/2023

« Donner la vie. Donner la mort. Avec « Accabadora » Michela MURGIA nous offre les mystères d'un petit bout de Sardaigne. « Accabadora » ? Abracadabra ? Un titre qui évoque la formule magique, la... » Lire plus

sylvaine 30/09/2022

« Maria Listru ne se pose pas de question lorsqu'elle prend la main de Tzia Bonaria, elle est à présent sa Fill'e anima, sa fille adoptive. Elle a 6 ans. Nous sommes à Soreni, un petit village sarde un ... » Lire plus

celinezug 20/10/2021

« Une histoire qui sent la ruralité, la superstition, la terre et la sororité. Une étrange transmission de maternité entre une mère qui ne sait que faire d'une enfant de trop et une femme seule qui se ... » Lire plus

laetitiaflagothier 20/04/2021

« ( 14/11/2012 ) Voilà un petit bijoux aussi aride que le sol de certaines régions d'Italie avec ses tons ocres et aussi poétiques que peut l'être une histoire racontée à une veillée!!! On avance à l... » Lire plus

saroul 12/04/2021

« La vie et la mort dans les mains de femmes, toujours en avant. Accabadora approche la vie à travers la "renaissance" de Maria que sa mère "vend" à une autre femme femme, qui sera pour cette enfant un... » Lire plus

Quandbienmeme 10/02/2021

« Michela Murgia est une romancière sarde. Avec Accabadora, traduit en 15 langues, elle a obtenu le prix Campiello 2010 📚 📚 📚 Le livre commence ainsi : „Fillus de anima. C'est ains... » Lire plus

yoshi73 05/02/2021

« Ce roman se déroule en Sardaigne, dans un petit village encore bercé par les traditions. Maria est la dernière née d'une famille plus que modeste. Enfant non désirée elle est un poids pour sa mère. Au... » Lire plus

Ycnan 03/02/2021

« A la lecture de ce roman, j'ai eu envie d'entrer dans une boulangerie/pâtisserie spécialisée en produits sardes tellement, j'en ai appris sur les biscuits traditionnels. J'ai fait un tour sur Google p... » Lire plus

FloChavy 13/07/2020

« Magnifique roman sur la transmission des traditions et l'importance des rituels ancestraux encore tre ̀s pre ́sents dans certaines petites communaute ́s. Tout est dans le silence, les non-... » Lire plus

Mimi6231 07/03/2020

« Maria, le personnage principal du roman, nous remonte dans le temps, nous conduit à la rencontre du passé, d'un monde où la tradition l'emporte sur l'affectif où le paraître prévaut sur l'être, où le ... » Lire plus

nelson43 15/02/2020

« L'accabadora en Sardaigne est la femme qui soigne en dernier recours , celle qui aide les souffrants à partir dans un autre monde . Tzia Bonaria en fait partie ; c'est une femme sage , expérimentée q... » Lire plus

chrisdeba 14/01/2020

« Belle écriture pour une très belle histoire, traitant avec délicatesse un sujet tabou (en tout cas en France, ce qui n'est pas le cas de la Suisse). » Lire plus

visages 28/09/2019

« J'AI été très sensible à ce roman, tant par l'histoire qu'il relate, les questions qu'il soulève que par l'écriture tout en finesse et pudeur de Michela Murcia. Si le mot Accabadora peut évoquer Abrac... » Lire plus

frandj 23/11/2018

« Michela Murgia n'a pas encore beaucoup de lecteurs en France et le titre bizarre de ce roman n'incite peut-être pas à l'acheter. Pourtant, je l'ai lu et j'ai envie d'en parler sur Babelio. L'action s... » Lire plus

Eden06 14/02/2018

« Bien mystérieuse cette Bonaria Urrai couturière le jour et "Accabadorra" la nuit, tout aussi singulière son histoire d'amour et de legs avec maria sa "fille d'âme"... Une plongée passionnante dans la ... » Lire plus

isanne 08/02/2018

« J'ai énormément aimé l'atmosphère de ce roman, cette "culture" sarde, ces lois que seul ce peuple possède, même si elles sont parfois cruelles, cette vie décidée selon leurs propres critères. Une cert... » Lire plus

sandrine57 13/05/2016

« Fill'e anima...Tel est le lien de parenté qui unit Maria Listru à Bonaria Urrai. En Sardaigne, la fill'e anima est une fille née des entrailles d'une première mère trop pauvre pour subvenir à ses beso... » Lire plus

Vanoe 20/09/2015

« Superbe histoire dans une ambiance sarde. Une belle romance de femme écrite magnifiquement.La vie, la mort, la tolérance... à lire absolument. » Lire plus

Pirouette0001 12/08/2015

« Un livre tout en douceur, qui nous révèle la Sardaigne d'il y a un temps, une Sardaigne rurale, où la vie était à ce point dure qu'une mère pouvait donner un enfant en trop qu'elle ne parvenait pas à ... » Lire plus

lesebooksdemarie 16/07/2015

« Article sur le blog : http://les-ebooks-de-marie.over-blog.com/2015/06/accabadora-de-michela-murgia-voyage-en-terre-sarde.html » Lire plus

Dosamuse 11/06/2015

« Il est des livres où faire une critique est impossible. L'impression que m'a laissé Accabadora est sublime. Ce livre est beau, fort, profond, d'une intensité rare. C'est tellement bien écrit qu'en le ... » Lire plus

miriam 21/08/2014

« « Fillus de anima - c'est ainsi qu'on appelle les enfants doublement engendrés, de la pauvreté d'une femme et de la stérilité d'une autre. De ce second accouchement était née Maria Listru, fruit tardi... » Lire plus

IsabelledlG 15/05/2014

« SYNOPSIS Dans la Sardaigne des années 50, Tzia Bonaria, , achète Maria à sa mère. Cette enfant non désirée va naître une seconde fois, grâce à l'amour de la vieille couturière. Pourtant, un secret p... » Lire plus

Anjali84 22/02/2014

« Dans la Sardaigne des années 50, Bonaria Urrai prend comme fill'e anima ("fille d'âme") la petite Maria Listru, bien volontiers cédée par sa mère, veuve déjà encombrée de trois enfants. La fillette gr... » Lire plus

Annette55 12/02/2014

« Voici un beau livre,gorgé du soleil de la Toscane,dans les années 50,où l'auteur aborde un sujet grave que je ne dévoilerai pas . La plume de Michèle Murgia est légère, poétique,malicieuse,enjouée. ... » Lire plus

martin1311 18/09/2013

« Ce livre vous prend le rôle si particulier de l'aceabadora: elle aide la mort à emporter ceux qui sont prêt. Maria mettra très longtemps à comprendre ce que Tzia Bonaria va faire quand elle s'en va » Lire plus

martin1311 18/09/2013

« Ce livre vous prend le rôle si particulier de l'aceabadora: elle aide la mort à emporter ceux qui sont prêt. Maria mettra très longtemps à comprendre ce que Tzia Bonaria va faire quand elle s'en va » Lire plus

Myrabelle 10/07/2013

« Bouleversante histoire que celle de cette jeune italienne que sa famille "cède" à une vieille couturière. Des liens se tissent entre elles intimes et singuliers, une relation touchante se crée. A déco... » Lire plus

DanielleRenaud 24/04/2013

« Livre étrange tout en regards, écoutes les uns des autres, les uns sur les autres... Beau personnage de cette femme Tzia Bonaria, l' Accabadora que l'on appelle auprès de ceux auprès de qui la mort se... » Lire plus

Moan 17/03/2013

« Maria est la dernière fille de Anna Teresa Listru femme pauvre qui a du mal a subvenir aux besoins de ses enfants. "Arrivée quant à elle , trop tard dans le ventre de sa mère,Maria s'était habit... » Lire plus

Metaphore 28/01/2013

« Une écriture semblable à celle de Carole Martinez que j'affectionne beaucoup. Un style épuré, des sujets graves à évoquer et pourtant une jolie prouesse ! L'auteur a l'art de conter avec grâce et sens... » Lire plus

isabellelemest 28/01/2013

« Dans un village d'une Sardaigne ancestrale, une fillette d'une famille pauvre, Maria, est adoptée par une veuve sans âge et sans enfant, Tzia Bonaria Urrai, et devient sa "fille de l'âme". Ayant bien ... » Lire plus

Accalia 21/01/2013

« Ce livre a été la petite surprise de fin d'année 2012…j'avais enchaîné des livres assez peu satisfaisants et j'ai avalé ce petit livre comme un chocolat chaud de chez Angelina : lentement et finalemen... » Lire plus

Maphil 20/01/2013

« En Sardaigne, les filles de anima sont "les enfants doublement engendrés, de la pauvreté d'une femme et de la stérilité d'une autre". A Soreni, dans les années 50, Maria Listru, 6 ans, quatrième fille... » Lire plus

paroles 07/01/2013

« L'Accabadora, c'est la dernière mère. Celle qui emporte le dernier souffle. Comment ? Pourquoi ? Quand ? Tout ceci reste secret bien sûr et nul ne doit connaître ce qui se passe vraiment. Dans ce vi... » Lire plus

marieclaude64 20/11/2012

« Dans un petit village sarde, Maria encore enfant est cédée par sa mère à une vielle femme, Bonaria. Elle devient, selon la tradition, fillus de anima. Malgré des liens étroits tissés avec sa nouvel... » Lire plus

mireille.lefustec 17/11/2012

« En Espagnol,"acabar" signifie finir, et en occitan: "achever" En sarde,"accabadora" Est "celle qui finit" (la vie) Son geste n'est pas assassin, mais empli d'humanité et de pitié. C'est le geste qu... » Lire plus

brouillard 14/11/2012

« Accabadora est un roman qui retrace le destin atypique de Maria. Cadette d'une famille de 4 filles, sa vie va basculer quand elle sera adoptée par Tzia, la couturière du village qui n'a pas pu avoir d... » Lire plus

spleen 01/11/2012

« 1950 en Sardaigne, ile d'origine de Michela Murgia, une époque qui peut paraitre proche, un demi-siècle ce n'est pas beaucoup .Les traditions ancestrales sont encore bien ancrées. Histoire de transm... » Lire plus

claraetlesmots 29/10/2012

« Fillus de anima. C'est ainsi, qu'on appelle les enfants doublement engendrés, de la pauvreté d'une femme et de la stérilité d'une autre. De ce second accouchement était née Maria Listru, fruit... » Lire plus

Syl 26/10/2012

« « Fillus de anima. C'est ainsi que l'on appelle les enfants doublement engendrés, de la pauvreté d'une femme et de la stérilité d'une autre. de ce second accouchement était née Maria Listru, fruit ta... » Lire plus

Itenarasa 21/10/2012

« Omertà sarde Accabadora nous emmène dans un voyage en terre sarde, dans un lieu où les rituels ancestraux présents dans les villages reculés de Sardaigne ont encore court après-guerre. Tzia Bonaria... » Lire plus

Loubhi 20/10/2012

« Oeuvre d'une grande sensibilité et qui apporte sa pierre à l'édifice de plusieurs piliers de nos sociétés avec beaucoup de tact et de talent. Piliers de la modernité d'abord, dans un société sarde... » Lire plus

LesLecturesDeCledesol 18/10/2012

« Accabadora est un roman court assez particulier, puisqu'il traite d'une « coutume » ou « culture » ancienne de la Sardaigne. L'action se passe au siècle dernier essentiellement dans un petit vill... » Lire plus

Stelphique 11/10/2012

« Un sujet sombre et pourtant l'auteur revele tout son talent avec une plume pleine de poésie et de pudeur....Un bon moment.... » Lire plus

lisalor 04/10/2012

« Mon avis : Il a des livres qui vous sautent au yeux, des thémes, des lieux qui vous interpellent, des couvertures qui vous attirent, des titres mystérieux ..... voilà tout ce qui m'a captivée dans ce ... » Lire plus

caro64 28/09/2012

« Michela Murgia a choisi son île natale comme cadre pour ce très beau roman d'ambiance qui nous plonge dans un petit village sarde des années 1950 , mettant en scène la Sardaigne gorgée de soleil, de p... » Lire plus

Plumisa 27/09/2012

« Accabadora est un roman profond. Il raconte les traditions qui vibrent au coeur des villages sardes, des non-dits et des difficultés humaines à aborder des sujets comme la mort. Un livre qui se... » Lire plus

traversay 28/08/2012

« A ceux qui l'ignorent, il serait criminel de révéler ce qu'est une "accabadora" (dernière mère), femme dont l'activité mystérieuse et nocturne donne son titre au roman de Michela Murgia. Bien qu'on le... » Lire plus

mimipinson 31/07/2012

« « Le deuil s'achève quand s'achève le chagrin. » « Le chagrin est nu. Le noir sert à le couvrir, non à l'exhiber. » Accabadora, un titre bien mystérieux, aux accents presque magiques pour une histoi... » Lire plus

Claude14 30/07/2012

« Nous sommes dans les années 50, dans le petit village de Soreni en Sardaigne, où d'étranges coutumes subsistent. Fillus de anima . Cest ainsi qu'on appelle les enfants doublement engendrés, de... » Lire plus

zazy 27/05/2012

« C'était il y a longtemps et pourtant, nous sommes en 1950 à Soreni, village de Sardaigne. Les femmes sont habillées en noir, deuil d'un mari, d'un enfant, d'un fiancé mort pendant les 2 dernières guer... » Lire plus

mariech 12/05/2012

« Sardaigne années 50 , Maria de famille très pauvre va habiter chez la couturière du village Tia B. , celle-ci n'a jamais eu d'enfant et accueille Maria avec bonheur , elle va lui donner de l'amour e... » Lire plus

argali 22/04/2012

« Sous nos yeux, se dessine Soreni, un village sarde tel qu'on se l'imagine, avec ses rues écrasées de soleil ; des vieilles vêtues de noir vous dardant de leur regard de braise, comme si elles sondaien... » Lire plus

petitepom 04/03/2012

« Ce livre vite lu, se passe en Sardaigne, nous sommes dans les années 50, la modernité na pas encore envahit ce coin d'Italie. Dans cette campagne où la vie finit chez soi, on a parfois recours à l'Acc... » Lire plus

elfe 17/12/2011

« Maria est vendue par sa mère à Tzia Bonaria, une vieille couturière qui lui offre une vie d'études et de "confort". Maria se sent bien auprès de la vieille femme. Mais peu à peu, elle se rend compte q... » Lire plus

mpidelph 15/12/2011

« Fille de anima. C'est ainsi qu'on appelle les enfants doublement engendrées, de la pauvreté d'une femme et de la stérilité d'une autre. De ce second accouchement était née Maria Listru, fruit tardif d... » Lire plus

valou076 09/12/2011

« Une légère appréhension à l'ouverture du roman...mais très vite elle disparait pour m'emporter sur l'île sarde, à la rencontre le la petite Maria, adoptée par Tzia une vieille couturière pleine de mys... » Lire plus

tessgeffroy 03/12/2011

« je ne connaissais pas cette écrivain , et je peux le dire sans fausses notes : j'ai adoré ! Ont est dans une atmosphère de poésie, légende, ....et cette histoire poignante de ces deux femmes qui se d... » Lire plus

gromit33 09/11/2011

« Un très beau livre sur la vie en Sardaigne à travers le portrait de deux femmes : la plus âgée semble être une sorcière, en fait une accabodora et la plus jeune sa fille adoptive. Une écriture fluide,... » Lire plus

brigittelascombe 30/10/2011

« Accabadora. Un titre aux résonnances magiques qui désigne "la dernière mère que certains ont vue", la femme qui donne la mort. Tzia Bonaria, "dont le ventre ne s'est jamais ouvert", est l'une de ces f... » Lire plus

delfina 08/08/2011

« Ce roman nous emmène dans la vie de Maria, une jeune enfant italienne vendue par sa mère pour « deux pommes de terre de plus chaque soir dans la soupe » (comme elle le dit si bien!) à la veuve Bonaria... » Lire plus