Bacon passait pour être, parmi les peintres vivants, l'un des plus chers au monde. Y a-t-il là seulement un effet de commerce ou de mode ? Cette pauvreté foncière de l'être humain que ses toiles nous font toucher à même la peau n'a pas de prix. Le rachat d'une telle misère est à la limite impossible.
L'horreur dans la beauté, la magnificence dans la douleur : cette fascination ambiguë prend là sa source. L'être humain y est peint désespécé, en perdition de son appartenance à l'espèce humaine. Michèle Monjauze, familière de la psychothérapie des grands buveurs (La Problématique alcoolique, ln press), étudie à travers Bacon les paradoxes propres à l'alcoolique créateur. Didier Anzieu, psychanalyste, auteur du Corps de l'uvre, du Moi-peau, de Beckett, voit dans la peinture de Bacon un renouveau de la pensée empiriste anglaise, dont il montre la parenté avec l'uvre romanesque de Beckett et l'uvre théorique du psychanalyste Bion.
« Oeuvre intéressante divisée en plusieurs chapitres pour mieux appréhender la personnalité de Bacon. Artiste du XIXe, Bacon est un artiste intéressant (une exposition se prépare à Beaubourg) et Russel ... » Lire plus
« Comme quoi la première impression n'est pas toujours la bonne ! J'avais délaissé ce livre pour une seule raison : je trouve aberrant d'illustrer un ouvrage sur un peintre avec des reproductions de s... » Lire plus