En France, une industrie du chagrin prospère à bas bruit. Deux groupes privés, qui organisent à eux seuls un tiers des obsèques, se partagent une large part de ce marché à 3 milliards d’euros par an. Véritables empereurs de la mort, ils ont quadrillé le pays d’agences, de crématoriums et de chambres funéraires afin de « gagner des obsèques ».
Derrière les promesses d’adieux apaisés mises en avant dans les agences se révèle une réalité où la mission d’accompagnement des familles passe au second plan, quitte à ignorer, parfois, le respect dû aux défunts. Tarifs hors de contrôle, techniques commerciales immorales, rentabilité outrancière de certains crématoriums, personnels à bout et même erreurs irréparables… Les endeuillés sont les proies de ceux que les auteurs surnomment les Charognards.
Les histoires de ce livre racontent des transgressions. Des cérémonies catastrophiques, des corps inversés ou même crématisés par erreur. Pendant plus d’un an, Brianne Huguerre-Cousin et Matthieu Slisse ont enquêté et recueilli une centaine de témoignages. Ils décrivent un terrible système de marchandisation de la mort.
Après les EHPAD et les crèches, l’alerte est donnée sur un nouveau service public détourné en une course effrénée à la rentabilité. Jusqu’à quand ?
Brianne Huguerre-Cousin et Matthieu Slisse sont journalistes. Ils collaborent au média d’investigation Mediacités avec lequel ils ont initié cette enquête.
« Un coup de projecteur sur des techniques commerciales controversées et des incidents sordides qui ont été constatés dans chacune de ces deux entreprises. »
« Un livre coup de poing sur un tabou qui révèle des pratiques choquantes dans le funéraire ».
« En France, un malade est un patient, un mort est un produit « marchand » : enquête sur l'industrialisation du chagrin. »
« Deux ans d'enquête et cent témoins - familles, employés, experts (…) ont mis au jour « un business de la mort », résument les auteurs, qui ont pu confronter les patrons de Funecap et OGF. »
« Un récit qui suscite l’indignation et qui illustre la course à la rentabilité imposée par les géants du secteur ».