Alors qu’elle tente d’élucider le destin d’un ancêtre banni par sa famille, une femme reprend l’histoire de sa propre vie. Des années auparavant, son mari, son premier et grand amour, lui a révélé être homosexuel. Du bouleversement que ce fut dans leur existence comme des péripéties de leur émancipation respective, rien n’est tu. Ce roman lumineux nous offre une leçon de courage, de tolérance, de curiosité aussi. Car jamais cette femme libre n’aura cessé de se réinventer, d’affirmer la puissance de ses rêves contre les conventions sociales, avec une fantaisie et une délicatesse infinies.
Caroline Lamarche vit à Liège. Son œuvre témoigne d’un éclectisme et d’une hardiesse renouvelés de livre en livre. Elle a notamment obtenu le prix Rossel avec Le Jour du Chien (Les Éditions de Minuit) et le Goncourt de la nouvelle pour Nous sommes à la lisière (Gallimard). Elle signe avec Le Bel Obscur son retour au roman.
"L'écrivaine belge crée, entre un aïeul sorti de l'ombre et elle-même, un jeu de miroirs kaléidoscopique."
"Un récit puissant sur la mémoire, le secret et la force de la littérature pour redonner une place aux effacés."
"Un roman plein de tolérance, splendide et envoûtant."
"Avec son allure souple et libre, son acuité qui n'épuise jamais l'étrangeté, le nouveau roman de Caroline Lamarche fait entendre une tonalité singulière. Et prend place parmi les meilleurs livres de cette rentrée."
"Caroline Lamarche explore, dans cette langue à la précision lumineuse qu'on lui connaît, les méandres d'un grand amour et de ses possibles défaites, l'amour intense qui unit la narratrice et Vincent, son époux, et qui se révèle impossible. [...] "Le Bel Obscur" est le récit merveilleusement délicat et douloureux du destin que cette femme s'est construit, et qu'elle éclaircit enfin, brisant "la mécanique du déni, ce maquillage du désastre"."
"Un texte d'amour et de liberté. Un récit très élégant."
"Incontestablement l'un des sommets de son œuvre, ce « Bel Obscur », hanté par les ombres du souvenir, du secret et des douleurs tues, répond exactement au programme de son beau titre blanchotien. Une énigme pleine de nuit et de fascination."
"Qu'est-ce que le déni quand il s'installe ? Le « maquillage du désastre » ? Ou bien « une noble qualité, à savoir la capacité de mesurer les avantages d'une situation » lorsque celle-ci laisse à désirer ? C'est le genre de question que se pose cet élégant roman."
Caroline Lamarche relate ici son enquête sur l'un de ses aïeuls. A partir d'une photographie qui l'intrigue, elle entame des recherches qui lui révèleront bien plus qu'elle ne soupçonnait. Elle réussit alors un récit au ton enlevé et plein d'élégance, tout en évoquant une part très intime de sa propre vie. Cependant, cette dimension autobiographique n'en amoindrit pas pour autant la portée collective et universelle de ce Bel Obscur.