Le Passé à venir
En savoir plus« La pensée de Tim Ingold pourrait être comprise ainsi : retisser des liens qui unissent les différentes formes de vie, humaines et non humaines, et renouer le mouvement de filiation qui relie les humains entre eux à travers le temps. (…) Son nouvel essai Le passé à venir approfondit la dimension temporelle. Un mode de pensée original. »
« Partisan d'une « écologie du sensible », chantre d'une « attention émerveillée » envers l'élan du vivant, c'est aujourd'hui à ses « ancêtres » que le professeur émérite d'anthropologie sociale à l’université d'Aberdeen, en Écosse, dédie son nouvel ouvrage, Le Passé à venir, qui remet en mouvement une vision figée des générations. Déroutant, enclin à citer James Bond, un album jeunesse, Gilles Deleuze, Lucrèce ou un jeu comme pierre-feuille-ciseaux, Tim Ingold ne cesse d'être inventif. »
« Tim Ingold nous offre une manière d’échapper à notre courte vue de ce qu’il appelle la « Génération Maintenant » enfermée dans son présentisme, pour mieux nous réinscrire dans la « longue durée [en français dans le texte] de l'histoire », seule capable de nous faire envisager l'avenir d'une coexistence durable. »
« Le Passé à venir prolonge d'autres essais remarqués comme Une brève histoire des lignes (2011), où il estimait déjà que l'individu n'est pas une chose fermée sur elle-même, mais un entrecroisement de lignes, à la manière d'un tissu. Ici, il tire ce même fil pour asseoir une position forte : la vie se forge dans la collaboration entre générations qui se chevauchent. »
Toujours à la recherche d'idées nouvelles, Tim Ingold fait souffler un vent nouveau sur les sciences humaines. Prenant la mesure de l'anthropocène, proposant un récit alternatif sur l’urgence environnementale, il nous engage à ouvrir de nouvelles perspectives, à envisager d'autres possibilités. Ces lignes de forces de l'argumentation d'Ingold structurent Le Passé à venir, qui propose d'aborder de manière pour le moins originale l'idée de génération.